Chez Miroslav

Il sortit la tête de l'embrasure de la porte et fit un signe de main à Maxime:

-Viens, lui dit-il sur un ton neutre.

Les 2 hommes descendirent une volée d'environ 10 marches et arrivèrent au niveau du demi sous-sol. L'appartement de Miro n'était composé que de 2 pièces. L'entrée donnait directement sur une pièce de grandeur moyenne séparé en 2 au milieu par un changement de revêtement du sol. À droite, on retrouvait du tapis, recouvert de certaine décoloration douteuse. Un immense divan marron ornait le bord de la pièce. Une petite table basse où tronait un appareil électronique, un portable et une imprimante complétait le décor. Des détritus et des déchets avaient été jetés non-chalamment à divers endroits du salon. À gauche, on retrouvait un plancher de linoléum qui délimitait la cuisine. Les électro-ménagers de base s'y trouvaient. Là aussi, des tâches douteuses et des conserves s'empilaient aux côtés d'une montagne de vaisselle.

À partir du salon, une autre pièce adjacente où la porte était entrouverte semblait mener vers une chambre à coucher fort peu meublée.
Miro répondit enfin à la question initiale de Maxime.

-Moi pas croire que policiers être partir en raison de appel de moi. Moi croire que autre chose être en train d'arriver.

Puis Miro arbora un rare sourire. Il ajouta, en poitant l'appareil électronique:

-Moi savoir comment savoir!!

Il se dirigea ensuite vers le vieux récepteur radio et l'ouvrit sur la fréquence de la police. Après l'éternel grésillement, Miro attendit d'entendre quelque chose...

Miroslav retrouva assez vite la fréquence des polices, on voyait que ce n'était pas la première fois qu'il l'utilisait, ou était-il un amateur plutôt veinard.

-...entral, répétez je vous pris.

Krsshk.

-Ici Norton, je demande quatre ambulances. Je répète : quatre ambulKrsshshshk

-10-4, je vous envoi ça tout d'suite.

...
...
...

-Ici Langevin, c'est vraiment décriss icitte. Une bombe où je sais pas quoi, envoyez-moi Norton.

Krsshk.

-10-4, t'es où?

Krsshk.

-Dans la salle de bal du manoir.

Mais bien sur, Miroslav eut l'indice qu'il cherchait. Il n'y avait pas deux cartiers où on pouvait trouver des manoirs. Les policiers étaient nécessairement dans le cartier Lacoste, ils ne seraient pas trop difficile de les trouver s'il y avait eu une explosion.

Maxime ne comprenais pas trop pourquoi Miro désirais, à ce point, savoir où les policiers étaient aller. Il le regarda d'un oeil curieux. Toute cette course l'avait éloigner de son but premier. Il était parti pour en apprendre daventage sur les choses étranges et démoniaques qu'il avais vu mais à la place il avais trouver davantage d'évènements étranges et plus de questionnements. Il dit à Miro;

ah ouai? y'a un manoir ici?...fuck ca! On devrais pas plutôt aller voir les conscients, non?

[Mj dit : Merci pour l'édition c'est beaucoup mieux]

L'esprit de reporter de Miroslav reprit le dessus. Il empoigna alors son appareil photo et se tourna vers Maxime:

-Toi avoir vu beaucoup explosions dans petit village? Toi croire que ça être normal et pas avoir rapport avec choses bizarres qui arrivent ici? À mon avis, majorité de conscients doivent déjà être là-bas. Toi décider de ce que tu fais, mais moi courir là-bas.

Miro empoigna un bout de boite de pizza souillé de graisse et y grifonna une adresse. Il le tendit à Maxime.

-Ça être adresse de repère des conscients, dans la grange. Toi y aller si vouloir, ou venir avec moi. Maintenant, nous bouger posterieur.

Avant de quitter, Miro enleva son blouson déchiré et se dirigea vers la chambre dont la porte était entrouverte. Il en revint avec un blouson de cuir noir, nettement plus vieux et usé. Des morceaux de cuir avaient commencés à s'effriter ici et là. Il se planta aux côtés de Maxime et lui pointa la porte.

-Alors, toi décider?

Maxime hésita quelques secondes...Il aurais voulu aller directement chez les conscients mais son ami semblais en être un. De plus, il avait suffisament de fonts pour lui permettre de s'y rendre un jour. Maxime sorti de sa torpeur et dit a Miro;

Ok on y va go! mais apres on va au QG des conscient ok?

Miro acquiesça d'un hochement de tête. Il prit ensuite le combiné et appela la seule compagnie de taxi qui desservait le village:

-Oui, pour aller Quatier Lacoste. Merci.

Il raccrocha et sortit ensuite de la maison.

Une demi-douzaine de minutes plus tard, un taxi s'arrêta devant la maison où Miroslav résidait. Les deux hommes montèrent à l'arrière, le chauffeur de taxi tourna la tête pour entendre la destination.

Le quartier Lacoste, la partie un peu huppé de Saint-Adjudor. Très huppé à certains endroits. Autrefois une promenade sur le bord du fleuve divisée entre les seigneurs dont les manoirs garnissaient la côte. La plupart de ses maisons étaient tombées, mais quelques unes résistaient au temps. La plus impressionnante était la première du quartier. Presque aucunement rénovée, elle penchait vers l'avant, menaçante. On racontait plein d'histoires de fantôme à son sujet, car personne n'osait la détruire. Mais aucunes n'étaient vraies, si cette maison était encore debout, c'est que le propriétaire, un américain, l'avait acheté, puis laissé à l'abandon.

Cependant, le manoir qui intéressait Miroslav n'était pas celui-ci. Miroslav savait de quel manoir les policiers parlaient, il s'agissait du Manoir Lacoste, le plus ancien en âge, mais rénové à plusieurs reprises. Il était entouré d'un haut mur de briques et était bâtie loin derrière un terrain vague qui servait de cours avant. Un riche allemand l'avait acheté, un homme brillant et dévoué pour la ville, mais tout de même un brin hautain. Il donnait souvent des réceptions sur invitation dans la toute nouvelle salle de bal du manoir. Miroslav n'avait jamais eu la chance d'y mettre les pieds, mais cela avait passé tout près lorsque des journalistes sélectionnés avaient pu entrer pour prendre des photos et suivre le cours d'une cérémonie.

Cependant le taxi ne pu les mener devant les grilles du manoir et il dû s'arrêter devant un barrage policier qui bloquait la seule rue d'entrée au quartier. Les girophares allumés des deux véhicules projetaient leur lumière agressante dans toutes les directions et le chauffeur de taxi, agacé, ralenti.

-Je vous dépose ici ? grogna-t-il.

-Oui monsieur, ici être parfait.

Miro descendit de la voiture et en referma la porte. Il sortit ensuite son calepin et son crayon et se dirigea vers le policier qui bloquait le passage. Tout en marchant, il tentait de voir au loin, au-delà des gyrophares, de quelle situation il s'agissait. Arrivé à la hauteur du policier, Miro se plaça devant lui et lui adressa la parole:

-Monsieur l'agent, Miroslav Tristov du Écho-Lesbo. Vous pouvoir décrire la situation actuelle?

Il posa alors son crayon sur sa feuille, près à recueillir les infos, si le policier daignait lui en donner.

Les deux policiers se regardèrent stupéfaits. Deux grands gaillards, quoique l'un n'était pas si balèze, mais tout de même grand. Ils dominaient Miroslav, mais semblait totalement surpris par l'arrivée du journaliste.

Le plus gros montra l'index à son collègue et se dirigea vers la voiture de police pour y saisir son émetteur radio et le porter devant sa bouche tout en continuant de regarder Miroslav.

L'autre policier était resté sur place.

-Et bien, il est trop tôt pour avancer quelque chose. Mon collègue est allé appeler le porte parole qui va pouvoir vous donner plus d'informations.

Maxime lui n'était pas encore sorti du véhicule, le chauffeur semblait l'avoir retenu comme Miroslav n'avait pas payé la note.

Maxime fit mine de sortir du véhicule, le chauffeur mis la main sur son épaule avec assurance en le regardant l'aire menacant.
Maxime le regarda a son tour puis tanta de voir ce que miro faisais à l'extérieur. Voyant celui-ci aux prises avec 2 policiers maxime juga sage de passer son tour, il en avais assez rencontrer cette nuit là pour tout le mois. C'est pourquoi il décida d'attendre gentiment dans le taxi. il retourna son regard sur le chauffeur et dit:

un instant c'est lui qui as le fric ca sera pas long!

et fit un sourire casiement sarcastique tellement il était sans réel bonne volonté.

Le chauffeur de taxi lança un regard d'avertissement à Maxime. Il n'avait pas envi de se faire avoir. Les portières vérouillèrent.

-Ben on va attendre qu'il revienne.

Il remit le compteur en marche et s'alluma une cigarette.

[en attente d'une réponse de Miroslav]

Miroslav acquiesa affirmant qu'il attendrait donc le porte-parole en question. Durant cet attente, il se tourna vers le taxi et vu que Maxime semblait être dans une discussion agité avec le chauffeur. Il eu l'intuition que l'argent était au coeur de cette discussion. Il fit signe au policier qu'il revenait dans un instant et se dirigea vers le taxi. Tentant d'ouvrir la portière, il réalisa que celle-ci était verrouillé. Miro attendit le déclic de déverrouillement et ouvrit la portière.

-Quoi moi devoir à vous?

Lorsque le chauffeur lui donna le montant, Miro sortit un billet de 10$ ou de 20$ (dépendant du montant) et le lança sur le banc du passager.

-vous partir maintenant, dit-il à l'adresse du conducteur.

Il se tourna ensuite vers Maxime:

-Moi devoir parler à toi.

Lorsqu'ils furent à l'extérieur de la voiture, Miro s'approcha de son collègue de fortune:

-Eux pas vouloir laisser moi passer. Moi pas pouvoir avoir infos ici. Toi pouvoir essayer trouver un chemin par derrière maison? Autre voie?

Il attendit alors une réponse de Maxime.

Maxime fit un sourire assuré et dit

Pour ça mon ami, tu es pile dans mes cordes! suis moi!

Maxime fit mine de s'en aller puis regarda d'un geste insoucient à l'arrière pour s'assurer que personne ne le regarde puis il parti à la course vers le terrain d'un voisin...

Fait gaffe c'est foutu riche on très souvent des chiens de gardes ou des lumières actioné par des capteur de mouvements!

Maxime eut un peu de difficulté à trouver un passage, ils avaient longé la route puis traversé le petit fossé boisé qui séparait la route du quartier riche. En sortant du fossé, les vêtements de Maxime et les chaussures de Miroslav étaient plein de tocs. Ils étaient maintenant dans une petite lisière de bois qui longeait l'arrière des terrains.

Les deux hommes parcoururent le petit bois de terrains en terrains. Avec ses yeux toujours actifs et attentif aux détails, Miroslav remarqua plusieurs collets à lièvre et même un piège à ours, une version plus petite du moins.

Ils passèrent plusieurs immenses maisons, Maxime cru qu'il s'agissait du manoir. Mais Miroslav savait que ce n'était pas celles-là. Il s'agissait sans doute de celui qu'on appelait le Manoir Lacoste, d'où le nom du quartier. Ils arrivent bientôt face à un mur de brique de deux mètres (6pied8). Le mur semblait être très long et devait faire le tour d'un terrain. Il y avait des arbres de l'autre côté également.

Miro fit signe à Maxime d'arrêter. Avant de tenter une ascencion risqué, Miro voulut s'assurer d'être au bon endroit. Il fit donc un bref ''check up'' des environs, entre autre à la recherche de fumée ou des flammes. Il en profita aussi pour tenter d'apercevoir des caméras ou des capteurs de mouvements sur la palissade. Il voulait aussi voir s'il y avait du barbelé ou autre système au haut de la clotûre.

[J'attends une légère description des lieux SVP. S'il y a eu une explosion il doit y avoir des signes]

Miro se tourna vers Maxime:

-Toi faire courte échelle à moi jusque là-haut. Ensuite, moi tirer toi pour traverser l'autre côté.

Miro attendit donc la réponse de Maxime